Qu’est-ce que le Panier du Curé ?

“FRÈRES , j’aimerais vous voir libres de tout souci. Celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur il cherche comment plaire au Seigneur. Celui qui est marié a le souci des affaires de ce monde, il cherche comment plaire à sa femme et il se trouve divisé ” (Corinthiens  7 32-33)

L’Église, dans sa sagesse, demande le célibat à ses prêtres pour qu’ils puissent mieux s’occuper de nous, mais qui se préoccupe d’eux ?

 

L’initiative du Panier

Le Panier du Curé est la reprise d’une ancienne tradition, celle d’offrir fruits de son jardin ou produits de sa ferme au curé de son village. Mais de nos jours, en ville,  il s’agit de se coordonner pour offrir à l’équipe sacerdotale un cadeau utile et agréable : un bon repas simple.

En somme, le Panier du Curé est un service paroissial, une chance et une joie de manifester ponctuellement aide et soutien à nos prêtres en leur apportant au presbytère, à tour de rôle soit généralement une à deux fois par an le déjeuner du samedi ou du dimanche, prêt à réchauffer.

C’est un gain de temps pour eux, une contribution à leur maintien en bonne santé, et l’occasion de tisser des liens avec ceux qui nous donnent tant !

 

Pourquoi le Panier du Curé

Avez-vous déjà réfléchi à la façon dont vos prêtres se nourrissent, compte tenu de leurs contraintes de temps, de budget et de leur talent ou goût pour la cuisine ? Certains sont parfois, au mieux, aidés pour quelques repas, sur les 14 repas d’une semaine, mais pensez que leur nourriture, c’est aussi leur santé qui est en jeu

Leur traitement mensuel net est, dans notre diocèse de Nanterre de 1.125€ pour des journées/semaines à rallonge, et généralement jusqu’à leur “retraite active” à 75 ans…

L’objectif est donc de procurer à vos prêtres une pause dans un agenda bien chargé et, souvent, la possibilité d’un déjeuner fraternel sans souci d’intendance !

Peut-être cette phrase, extraite de la prière à Marie de l’Association des Parents de Prêtres, Religieux et Religieuses (A.P.P.R.R)Inspire-nous des pensées, des paroles et des actions qui les aident et les soutiennent”. Les aider dans leur ministère, en acceptant les missions et services qu’ils peuvent nous confier, c’est le plus important, mais les soutenir dans leur vie quotidienne, c’est aussi important !

 

Comment commencer ?

Si le panier du Curé n’est pas implanté dans votre paroisse, vous pouvez avoir vous-même cette initiative. Rien de plus simple, on vous dit comment procéder !

  • Rencontrez votre curé et demandez-lui si ce nouveau service Paroissial leur bénéficierait, à lui et ses prêtres ou leur ferait plaisir ;
  • Contactez-nous pour recevoir tous les “tuyaux” nés de l’expérience quant à l’organisation du Panier dans votre paroisse ;
  • Organisez avec votre curé une seule réunion pour définir ensemble le rythme, le type de  “panier” etc.

Mais votre paroisse a peut-être déjà une équipe du Panier du Curé, pour le vérifier, c’est ICI !

 

Comment faire connaître l’initiative dans ma paroisse ?

  • Pour implanter le Panier du Curé dans votre paroisse une fois que ce dernier a donné son accord, rapprochez-vous de nos équipes : en effet, M. le Curé ne peut pas être le contact unique des inévitables demandes de renseignement avant inscriptions. Nous sommes là pour lui faire gagner du temps en répondant aux questions des paroissiens curieux ou intéressés.
  • Commencez par proposer un essai d’un trimestre dans votre paroisse pour vérifier que  cette initiative s’implante avec plusieurs de mandes de renseignements de  paroissiens
    Pour ce faire, la FIP (Feuille d’Informations Paroissiales) est un excellent support !
  • Voir plus dans notre FAQ

Quand commencer ? Quel rythme choisir ?

On peut commencer à n’importe quel moment de l’année !

En termes de rythme, toutes les formules existent, l’essentiel étant souvent pour les prêtres que le Panier leur fasse gagner du temps , et pour les cuisiniers et cuisinières que la mission soit légère à porter !

 

“ESSAYEZ, ce n’est PAS difficile et c’est GAGNANT-GAGNANT, BON POUR LES PRÊTRES et surtout TRÈS BON pour la vie paroissiale en créant du lien entre les groupes et les générations !”